Avec le test de grossesse négatif hier... qu'espérer aujourd'hui ?
Rien.
Je suis allée faire ma prise de sang comme une grande ce matin et ce qui m'a foutu les boules, c'est une PETASSE qui était devant moi et qui jubilait pour faire sa BHCG.
On voyait qu'ELLE son test pipi du matin devait être positif !
J'en ai eu les larmes aux yeux.
Et j'ai filé au boulot, les yeux humides mais sans larmes.
Une fois au boulot, tout s'est très bien passée car j'avais la tête dans la guidon.
En sortant ce soir un petit message sur mon téléphone de la PMA : il faut que je les contacte.
Je sais bien que s'ils ne crient pas "FELICITATIONS" c'est que c'est mort.
J'ai eu la confirmation de ce nouvel échec en me connectant sur le site internet du Labo.
< 5.
Voilà, une nouvelle fois, je n'ai pas réussi le test.
Je n'y croyais peut être pas assez.
Je ne suis même pas en colère.
Juste blasée.
Pourquoi ça aurait marché ce coup ci ?
Jamais un de mes nombreux embryons n'a voulu faire son nid.
Mon utérus est donc plus pourris que mes trompes... pffff
On verra ce que dira mon gygy pour le prochain TEC.
Je continue la guerre, ... ma guerre.
Les larmes ne sont toujours pas là.
Habituée je suis.
"Une blonde rencontre une de ses copines blondes : - Je viens d'avoir un test de grossesse... - C'était dur les questions ?"
Je prends un peu (beaucoup) de courage pour aller au boulot demain car je n'en ai vraiment pas envie...
Pas la tête à ça, encore moins la tête à stresser à cause du travail !
Mais...
Au moins au boulot ça ne sera pas le même "stress" ;-)
Je ne vais plus penser à : blastocyste, nidation, endomètre, symptômes, échec, succès, ...
Je vais m'aérer la tête.
"Il faut savoir ce que l'on veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire ; quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire".[Georges Clemenceau]
Je mets au défi une femme de 38 ans, en essais bébé depuis 2003, en FIV4, avec un antécédent de deux GEU obtenus sans aucun traitement (FIV ou TEC ou IAC), en arrêt de travail (donc en permanence avec internet qui lui fait de l'oeil), de ne pas y penser.
Si cette femme existe : faites moi signe.
Et puis on a peur : moi et "Mathieu".
Même si on veut y croire, la crainte est aussi présente, on espère tellement de cette FIV.
"Il faut toujours faire de son mieux, même si ça ne rapporte que des haricots". [Jean Dutourd]
A ce stade là, nous ne savons pas si les 4 se sont développés depuis et surtout si je vais pouvoir avoir une implantation : ça sera selon l'échographie.
Il arrive en salle d'implantation pour faire son échographie et nous annonce que 2 embryons sont superbes et les autres... poubelle.
Il faut maintenant que mon écho soit tip top pour une implantation.
==> Of course que mon corps va être tip top, non mais !
Et tadam...
Nous sommes donc trois dans mon corps de rêve et je compte bien le rester (à trois).
Il a donc implanté deux embryons de première classe dans mon superbe endomètre.
Je risque toujours une hyperstimulation et si un moindre symptôme se pointe, je file le voir.
Je me repose jusqu'à vendredi prochain, jour de la reprise du travail et à cette date une nidation aura eu lieu (ou pas).
Ma prise de sang est pour le 28 janvier.
Il ne me reste plus qu'à zénifier, croiser les doigts et me reposer.
Mais à ce stade là : maintenant, tout de suite, là... ben je suis enceinte de jumeaux !
La reine à ses fèves ;-)
EDIT : petite vidéo expliquant la ponction et l'implantation :
"A l'aventure met-on ses oeufs à couver".[Proverbe français]
J'ai déjà eu 2 FIV avec anesthésie générale (AG) et 1 FIV avec anesthésie locale (AL).
C'est pratique l'AG car on ne voit rien, mais il faut de nouveau avoir une perf (et ça j'aime pas) et la durée d'hospitalisation est plus longue (la journée entière je crois).
L'avantage de l'AL, c'est que ça va plus vite et on participe à tout.
En fait j'avais stressé lors de ma première AL mais là, rien !
Au contraire, on a bien plaisanté avec gygy et ses deux infirmières.
La seule petite douleur (mais vraiment petite), c'est quand il fait l'anesthésie. Ca dure donc 3 secondes.
Après on devient spectateur de l'acte médical. (Oui, comme dans Grey's anatomy quand les internes sont dans une salle transparente au dessus de la salle d'opération).
Le gygy introduit le "sex toy" pour l'échographie vaginale et il introduit une GROSSE (ENORME) aiguille.
Mais à ce moment là, on s'en fiche car on ne sent rien ;-)
On voit sur l'écran l'aiguille qui est dans l'ovaire et celle ci "pompe" chaque follicule (qui PEUT contenir un ovocyte).
Tout tombe dans un tube qui part aussitôt au labo (là ou "Mathieu" fait sa bonne action !).
A mon retour dans ma "suite" j'ai eu le droit à un cacao et mes biscottes (la grande classe non ?).
J'ai pour mission de me peser jusqu'à demain pour voir s'il y a ou non une hypestimulation.
Et bien non, ce matin, mon poids était identique.
Je suis un peu ballonnée mais comme je me repose un maximum (j'ai un arrêt d'une semaine) tout semble aller bien.
Demain échographie de contrôle pour savoir si on peut mettre la fève dans la reine !
"On peut fort bien pratiquer des opérations chirurgicales douloureuses sans anesthésier le patient à condition de se mettre du coton dans les oreilles". [François Cavanna]
J'ai tout vu, tout entendu et tout senti (nan je plaisante!).
J'étais uniquement en anesthésie locale et le gygy m'a trouvé exceptionnelle... et pour cause :
Ils ont récoltés 8 tubes et au final, j'ai 23ovocytes !
Waouw je suis une vraie poule pondeuse.
Je compte la faire mon équipe de foot !
Mais...
- Qui dit ovocyte, ne dit pas forcément embryon.
- Qui dit 23, dit HYPERSTIMULATION ! (oh ma copine hyperstim qui revient !).
Rien n'est gagné pour l'instant car l'hyperstimulation peut annuler un transfert !
Demain ils vont voir les embryons à 1 cellule et selon ce qui sera obtenu, le gygy en garde 4 et le reste : au congélo.
Si tout va bien samedi, (pas de douleur, pas de prise de poids et bonne échographie), il y aura transfert de frais. Sinon il faudra attendre mardi pour une implantation (si le corps est mieux).
Et dans le pire des cas, (si mon hyperstim fout la merde), tout au congélateur.
Mais voilà, ma dernière FIV a eu lieu. La number 4(bis).
La gagnante ? Oui, oui, oui, oui, oui, oui,....
"Poule : le seul animal qu'on mange avant sa naissance". [Sydney Smith]
Tout semble continuer comme sur des roulettes (j'aime !).
Je continue ma dose de 250 ce soir avec mon org@lutr@n (je l'aime pas cette piqure là, l'aiguille est trop grosse) et demain juste une prise de sang.
La sage femme pense que la ponction aura lieu jeudi avec un déclenchement demain soir.
J'aurai confirmation demain après midi.
J'ai annoncé à mon travail que j'allais être hospitalisée jeudi et que j'aurai un arrêt de travail... gloups Ca ne les arrange pas.
Mais MOI, JE M'EN FICHE ROYALEMENT ! (et c'est bien la première fois que je ne culpabilise pas, c'est un signe).
Je pense à MOI, à MOI, à MOI et encore à MOI.
C'est ma dernière FIV et MOI, je veux la gagner cette guerre.
"Les couples sont de quatre espèces : toi et moi égale toi, toi et moi égale moi, toi et moi égale nous, toi et moi égale toi et moi".[Gilbert Cesbron]
Et j'ai eu la trouille que tout s'arrête car elle n'a rien vu sur l'ovaire droit.
Soit disant qu'après une GEU, et surtout une opération comme l'ablation de la trompe, l'ovaire travaille moins !
Mais en y regardant de plus près, elle a vu 10 follicules sur le gauche... ET 10 sur le droit.
Je m'en vais faire une bonne récolte moi ;-)
La trouille m'a quand même suivi toute la journée car tant qu'on a pas les résultats de la prise de sang (pour le taux d'œstradiol qui doit correspondre à ce qu'elle a vu là l'écho) rien n'est gagné.
Mais c'est une petite bataille de gagnée... ca continue.
Je continue deux jours à 250 avec en plus une piqure d'Org@lutr@n (pour éviter une ovulation précoce), avant une nouvelle échographie.
Je vais enfin la gagner cette guerre, si !
Et Alex va devenir maman dimanche! Quel bonheur. (Merci Alex pour ton message et pour l'info sur le nombre de solvant : je vais moins souffrir ce soir).
Fais nous une belle mogette.
"Elles veulent tellement rester jeunes qu'un jour elles finiront par mettre la photo de leur échographie sur leur carte d'identité". [Patrick Sébastien]
